Composés organiques volatils (COV)
Il n’y a pas encore d’unanimité concernant la définition des Composés Organiques Volatils (COV). Nous savons qu’il s’agit d’un groupe d’hydrocarbures qui s’évaporent facilement. Mais une chose est certaine : la concentration dans l’air est grande, beaucoup trop grande. Tous les COV ne sont pas nuisibles mais la plupart des COV qui sont d’origine humaine le sont bien.
La peinture, les énergies fossiles, le benzène et différents autres composés en font partie. De même, il existe encore beaucoup d’imprécision au sujet du rôle des COV naturels et leurs effets sur la santé humaine.
Incidence sur la santé
Plusieurs produits qui contiennent des Composés Organiques Volatils sont bien liés à un risque élevé de cancers ou d’autres maladies. Ainsi, vous trouvez du benzène dans la fumée de tabac, du formaldéhyde dans la peinture et les matériaux de construction et vous rencontrez également les COV dans les solvants. Les composés qui contiennent des COV sont souvent également nuisibles pour le sol et l’approvisionnement en eau potable.
C’est pourquoi les COV sont déjà dans une large mesure régulés par les autorités, mais la concentration reste quand même très élevée. De même, on ne connaît pas encore tout sur le lien précis entre les COV et certaines maladies. Certains composés sont loin d’être régulés et c’est pourquoi une recherche fondamentale à cet égard est fort indispensable. Les réactions allergiques sont par exemple également associées à une exposition accrue aux COV.
Rôle des plantes
Puisqu’il est certain que les COV ont une influence négative sur notre santé, Marius Ballieux a voulu mesurer l’effet des plantes sur les COV. Un test a été effectué dans deux locaux de cours d’une école néerlandaise à Aalsmeer. Dans le local de cours 1, trente plantes ont été placées avec les instruments de mesure afférents. Dans le local de cours 2, uniquement les instruments de mesure ont été disposés.
Et les résultats étaient stupéfiants : dans le local de cours 1, la concentration de COV avait diminué de moitié. On peut ici établir un lien entre les plantes et la diminution aux différentes réactions allergiques et un meilleur environnement intérieur. Là-dessus s’ajoutent les avantages déjà connus des plantes comme une concentration d’oxygène plus élevée, moins de stress, une meilleure concentration, un effet absorbant du bruit et ainsi de suite.
Plaidoyer pour « l’architecture des plantes »
Marius Ballieux plaide avec son bureau pour une nouvelle manière de penser. Ainsi, il faut lors de l’ébauche d’un bâtiment avoir tenu préalablement compte de l’enjeu des plantes. Trop souvent, ce n’est qu’après la construction qu’il est déterminé où les plantes conviendront dans l’ensemble. Pourtant les bénéfices d’effectuer d’abord une étude approfondie ne sont pas à sous-estimer. Vos collaborateurs se sentent directement chez eux et ils sont plus en forme, plus énergiques et en bonne santé grâce à un meilleur environnement intérieur, à une concentration d’oxygène plus élevée et à un taux d’humidité idéal. Vous évitez beaucoup de soucis de santé comme la fatigue, la sensibilité aux yeux, les toussotements, les réactions allergiques et les rhumes.
Vous n’avez pas encore tenu compte des plantes pour une régulation naturelle de votre environnement intérieur ? N’attendez pas plus longtemps et franchissez le pas vers un environnement de travail vert. Ne privez plus vos collègues ou vos collaborateurs des avantages des plantes au bureau. Pour vous également, ce ne sont à long terme que des avantages !
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